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Mon histoire a commencée il y a une dizaine d’années. Comme si cela s’était passé hier, je revois l’invasion de Terrana par les Keptakek, sorte de croisement entre un poulpe et un lion mais doté d’une très vive intelligence et dont la technologie surpassait la nôtre en tout point de vue. La planète entière s’était alliée mettant de côté nos différents pour repousser l’envahisseur. Mais en vain. Nous sommes devenus les esclaves de cette race et encore aujourd’hui nous luttons clandestinement avec hargne et haine. Je n’avais que 6 ans à l’époque de notre reddition. Ayant 16 ans aujourd’hui, je peux faire partie de la rébellion malgré les recommandations de mon grand-père.

- - Tu devrais y réfléchir. Tu es trop jeune encore pour combattre !
- - Mes parents ont donné leur vie pour protéger la nôtre grand-père, je donnerais la mienne pour libérer la planète. Te souviens-tu de l’histoire des colosses ? Tu disais que quiconque avait la foi pouvait tenter et réussir l’impossible.
- - C’est n’était qu’une histoire parmi tant d’autres, des légendes Ranak.
- -Ne m’appelle pas ainsi, je n’aime pas ce nom décider par nos ennemis. Je préfère celui donné par mes parents !
- - Comme tu voudras … Lucas …

Je secoue la tête, ce n’est pas le moment d’y repenser. Je dois venger grand-père. Ils sont venus pour moi et c’est lui qu’ils ont eu. J’ai juste et eu le temps de fuir. 16 ans et déjà en fuite et rechercher. J’ai couru, j’ai demandé l’aide de la rébellion mais sans succès, je suis abandonné à moi-même sans avoir d’idée et juste avec cette épée que mon grand-père avait cachée dans un mur de ma chambre. Pourquoi d’ailleurs, je ne sais pas vraiment. Je ne peux même lire les écritures sur la poignée. C’est une langue ancienne et morte bien avant ma naissance. L’épée est étrange car j’ai l’impression qu’elle me guide mais c’est surement un effet de mon imagination. Après 3 jours à errer au sein de l’immense forêt de Gal’agan dans ce que nos ancêtres appelait l’Europe, j’arrive épuiser devant une immense montagne. Comment vais-je la passer, je ne sais même pas grimper. Je me sens épuiser et à bout de force, je voudrais abandonner. Je me mis à pleurer abondamment et tant bien que mal après m’être trouvé une cachette, m’endormit.

Au petit matin, je repris mon chemin longeant la montagne espérant trouver un sentier, une route ou tout autre chose qui me permettrait de la dépasser. Au bout de 2 jours, je commençais déjà à désespérer de trouver une sortie au pétrin dans lequel j’étais fourré … jusqu’au cou. A vrai dire, je ne savais même pas trop pourquoi et comment. Je fais partie de la résistance comme des milliers d’autres alors qu’ai-je de plus qu’ils n’ont pas ? C’était cette question que j’essayais de résoudre quand je les entendis. « Trouver le et il nous le faut vivant » entendis-je crier. Je courus essayant de mettre de la distance entre nous mais je n’ai que 16 ans et face à une armée hyper entrainée que pourrais-je faire ? Rien et alors que je trébuchais sur une racine d’arbre, je vis les Keptakek se rapprocher pointant sur moi leurs pisto-ions. Je fondis en larme levant les bras bien haut en signe de reddition. Un des soldats prit mon épée et parla au capitaine de son unité enfin je crois.

- - Kal ni tek ?
- - Zouk ak nelta kek !
- - Lix Excalibur nok !

Je ne comprends pas un traître mot de leur langage que j’ai toujours refusé d’étudier bien qu’obligatoire. Je regrette d’ailleurs de n’avoir pas étudié mon ennemi. Le seul mot que j’ai pu comprendre c’est Excalibur, la fameuse épée. Mais c’est une légende, une parmi de celles que me racontait mon grand-père. A la nuit tombée, je m’étais fait une idée sur mon sort quand des cris se firent entendre. Des bruits étranges ressemblant à des arbres qui tombaient se rapprochaient. Mes gardes me laissèrent quelques instants pour voir d’où venait tout ceci quant ton à coup, un personne immense se matérialisa faisant fuir les Keptakek qui tiraient sans même regarder où. On aurait dit un colosse de pierre ! Malgré mes liens, je me lève et court, court sans me retourner mais dans le noir impossible de voir où et ce qui devait arriver, arriva. Je fus assommé par une grosse branche d’arbre basse. Je ne serais dire combien de temps je suis resté ainsi.

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